Une caverne à flanc de mont

Un chemin escarper matelassé de neige slalom entre les conifères semblant se prosterner devant les vents et leurs puissances. Au bout de vingt minutes qui paraisse cent, une sombre tache se découpe à flanc de montagne, assez haute pour accueillir un géant. La végétation autour du seuil, noire comme brûler par un feu sans flamme, garde les lieux comme un signe d'avertissement destiné aux inconscients qui oserait s'y aventurer.

Un long chemin chiant, sur un terrain peu agréable, et avec malheureusement 0 rencontres intéressantes. Mais cet endroit allait peut-être rattraper la dose d'aventure dont le natif de Cintra avait besoin ! Les dents serrées, un sourire carnassier était arboré, alors qu'il observait l'entrée de la caverne, appuyé sur un arbre.

- Sois coriace merdaillon !

Fit-il avec excitation, avant de s'y aventurer les sens activés, les yeux jaunes, écoutant et sentant tout ce qui pouvait être entendu et senti.

Une envie compréhensible venant d'un fougueux sorceleur dans la fleur de l'age, peut être trop sur de lui face à l'inconnu mais qui peux lui en vouloir en dehors de lui-même? Du moins si réel danger il y as..

Des murs de pierre fait de la montagne elle même se perdent dans l'obscurité au dessus de sa têtes, le sol d'abord boueux à quelques pas de la porte se fait plus lisse, comme tassé par d’innombrable passage, formant un couloir se perdant loin devant lui par manque d'éclairage. Les courant d'airs qui s'engouffrent dans le passage perturbe l’ouïe ainsi que l'odorat du Don Juan qui ne parvient qu'à capter l'odeur saline de l'océan cependant, un ruissellement est audible à travers les parois, comme des canaux, les veines du mont lui même. Ceux ci courent à travers les murs vers le fond de se sombre corridor. Les yeux du mutant ne parviennent à percer le voile d'encre qui l'englobe bientôt mais quelques chose craquelle sous ses pieds, comme d’innombrable brindilles sèches..

Ses sens aveuglés ne surprirent ou décontenancèrent pas Griffith, ce n'était pas la première fois qu'il s'aventurait dans ce genre de grottes où le vent semblait roi. Enfin, ses sens étaient suffisamment capables pour reconnaître les craquelures se formant sous ses pieds, il garde un regard au loin quelques instants, puis lentement s'accroupit. Toujours aux aguets, il observera le sol. Innombrables à quel point ces brindilles ? Et semblaient-elles s'enfoncer très loin dans la grotte ? Mais surtout, étaient-ce même des brindilles ?

Rien signaler devant lui, ni lorsqu'il jette un œil au loin -prouvant de ce fait qu'aventureux et imprudent ne sont point synonymes- ni quand son regard de félin perçois ce que sont les tiges tapissent le sol: cotes, phalanges et autres petits os humains, rayés par de nombreuse marques sur toutes leurs longueurs et cela pour la bonne dizaine de restes qui jonche le sol sous ses pieds.

Au dehors d'épais nuages gris masque le ciel pour en obstrué la lumière, assombrissant d'avantage l'intérieur de la caverne.

Of course. Il se redressa, et fit craquer sa nuque. Idiot qu'il était, il n'avait pas songé à prendre une torche, et n'avait pas non plus de potion pour améliorer sa vision dans le noir. En étant seul, c'était un risque tout bonnement immense que d'aller plus loin. Ainsi, il ne fit pas comme dans les histoires où les personnages sont idiots ou trop téméraires, et se contenta d'inspirer de l'air et...

- EH OHH !! JE SUIS LA !! OUUUUUHHOOUUUUUU !!

Sa lance d'argent était d'ores-et-déjà dégainée, et le bout rond et creux servant de pommeau, comme d'accroche pour les doigts au bout, tapant fortement contre les parois de la caverne. Faisant des bruits audibles, et forts désagréables.

Griffith se disait que si nombres de villageois étaient morts sans entrer dans la grotte, c'est que cette dernière en sortait au moins de temps en temps. Et il valait mieux l'affronter sur un terrain à son avantage. Ce faisant, Griffith boira sa potion tonnerre, et son philtre de pétri. Ses veines triplèrent de volume très vite, ses muscles et son esprit s'aiguisaient. Il était prêt à en découdre.

Un raisonnement on ne peut plus logique de la part du garçon aux cheveux de blés qui émet un vacarme digne de se nom, le métal couplé à la forme de l'antre réveillant sans doute se qui s'y terre. C'est en effet ce qu'il se passe, du moins, Griffith peut entendre une masse se mouvoir, voir une silhouette se détacher parmi les ombres, s'approchant doucement en amenant avec elle les senteur fétides de la mort. Le loup dorée reconnais instantanément la créature qui lui fait face pour avoir lui même donner un cours sur la manière de la terrassée : une goule, monstre abjecte dont les grognements gutturaux et la baves suintante aux lèvres annonce l'envie de faire ripaille du jeune homme, en témoigne la charge qui s'annonce.

Le blond gavé de potion as devant lui une poignée de seconde pour réagir à la créature qui le charge toute griffes dehors.

- Hin ?

Fit-il au moment où il aperçu la chose.

- C'est quoi... cette... merde ?!

Grognait-il de déception, l'esprit parcouru en un instant d'un profond mépris pour les villageois s'étant faits chasser par une goule pathétique... Mais aucun instant d'hésitation pour Griffith, Cupidon, sa lance d'argent fut propulsée avec les forces le possédant, précisément dans la gueule béante de la créature. Il faisait tout en même temps ses pas légers en arrière, et rattrapait son arme par l'anneau servant de pommeau au bout. S'il ratait par malheur ce premier coup supposé fatal, il tirerait l'arme à lui, de façon à trancher le côté de la gorge du monstre.

La réputation du sorceleur à la chevelure solaire n'est pas usurpée, preuve en est par l’exécution du mouvement martial de celui ci qui cueille le monstre pile ou le mutant le souhaite. Le nécrophage, balourd et maladroit, vient donc s'empaler sur la verge du justicier impétueux sur une dizaine de centimètres avant que ses jambes faillissent. Un coup, un unique coup auras suffit à Griffith pour envoyer la créature dans les ténèbres d'ou elle provient. Est-ce que, parmi les nombreux villageois ayant fait face au monstre, aucun ne put le terrasser? De solide bûcherons ayant passer leurs vie à abattre des arbres à la force de leurs bras, ou encore le fils de Matiath,bonhomme fringant et en pleine santé rodé à la pratique de l'épée, ne purent mettre en déroute un pitoyable charognard..?

Plus aucun bruit n'est audible en dehors des courants d'air qui caresse la peau du chasseur de monstre à peine éprouver par cet affrontement, si une telle exécution peut être nommée ainsi.

Il serait un piètre sorceleur s'il se contentait d'occire une goule dans une telle affaire. Il inspira et expira, et jeta son regard vers les hauteurs de l'île, le manoir était-il visible ?...

Le blizzard mêler au crachin masque la battisse qui de toute manière est partiellement masquée à la vue du sorceleur par les conifères. Seule la faible lueur de la lanterne peut être aperçue par les yeux du mutant.

Quelque chose le titillait, l'inquiétait presque dans cette histoire. Il vérifierait de ce côté plus tard, pour le moment il allait s'occuper de cette caverne, et d'abord de la créature. Ainsi il observe le cadavre du cadavre, a-t-il quoi que ce soit de particulier sur lui, dans son apparence ? Si non, il l'éventrera et regardera dans ses boyaux aussi. Naturellement il restait à l'affût du moindre mouvement dans ses environs.

La dépouille du monstre est on ne peut plus banal, cependant l’œil avisé de Griffith remarque que la surcharge pondérale ainsi que la musculature peu évoluer du nécrophage ne lui permettrais pas de traquer un quelconque humain, homme ou femme. Quand aux entrailles de la bête, celles ci sont vides de tout "aliment".

Rien est à signaler si ce n'est les bruits de la nature, le vent et le ruissellement à travers les parois de pierre qui s'enfoncent dans les profondeur de la montagne.

- Bien.

Fit-il, avant de se décider à se risquer à l'intérieur. Tant pis pour sa vue, ce ne serait que plus de challenge.

Chaque once de lumière, après avoir percé le ciel grisâtre virant au noir, est exploité d'une manière que seule les mutations le permettent par les orbes jaune du lancier. Ainsi ce dernier parvient à discerné les parois de pierre de part et d'autre de sa personne, tout comme le sol meuble à quelques pieds devant lui, puis de moins en moins jusqu'au noir presque total. Quel folie cela serais de poursuivre sa progression à l'aveugle, dans un lieu inconnu et habité par, d'après ses propres observations, un ou des nécrophage..

- Toc.

Fit-il en se mettant un coup de phalanges au crâne. L'instant d'après, il incantait un Luxis... Voilà pourquoi il n'avait pas prit de torches, il n'en n'avait pas besoin. Bref, Griffith reprenait sa marche maintenant qu'il était éclairé. Le sol "meuble", avait-il une quelconque particularité, était-ce de la terre ? Naturellement si cela avait quoi que ce soit de louche, il tâterait d'abord en appuyant force avec sa lance dessus. Ensuite il continuerait à s'enfoncer.

Une sphère luminescente émane du chaos, éclairant les pas du jeune loup à quelques mètres autour de lui avec assez de clarté pour que la texture du sol soit étudiée. Celui ci est en effet de terre mais au fur et à mesure de la progression, la pierre remplace la terre de façon trop nette et nivelé pour être le fait des éléments. Les pas du bond résonne à travers la caverne, de plus en plus fort tandis que les murs s'élargissent, devenant bientôt invisible aux yeux du mutant malgré l'orbe lumineuse.

Griffith perçoit un changement dans l'atmosphère, les courants d'air se font moins puissants, l'humidité envahi l'air et, juste devant lui, le sol n'est plus perceptible.

- ...

Griffith envoie alors sa sphère lumineuse plus loin, la faisant éclater de façon à illuminer le plus possible autour. L'idée était de comprendre de quoi il retournait dans cette antre plus qu'atypique. Naturellement il se sera protégé les yeux assez pour ne pas être ébloui par son propre sortilège. Aussi, sa lance était tenue devant, prête à pourfendre.

L'orbe lumineuse file droit devant le blond pour exécutée la volonté de son créateur, produisant un flash dévoilant au yeux du mutant la nature du lieu: un gouffre béant, large de plusieurs dizaines de mètres, trop profond pour que les yeux du lancier n'en vois le fond, tenant sur ses parois un escalier de pierre s'enfonçant dans la gorge de la montagne. Son arme ne semble pas utile pour le moment ou en guise de bâton de marche peut être, il est effectivement impossible pour Griffith d'évaluer le temps qu'il mettras si l'envie le prend de poursuivre son aventure.

- Booordel de merde... Le fruit défendu de Gaïa en personne... Si je meurs en passant ce trou, je mourrais en homme comblé. Héhéhéhé...

Dit-il pour lui même, il ne pouvait de toutes les façons le dire à personne d'autre. Enfin bref, Griffith s'avance vers les escaliers, et sereinement commence à s'enfoncer là-dedans. Il lui devenait clair et net qu'une entité intelligente était derrière ce bordel, enfin c'est ce qui lui venait à l'esprit, pas sûr que ce soit la réalité, mais ce n'était pas les goules qui avaient construits un escalier ici... Après... peut-être que l'édifice était très vieux, et que des monstres avaient simplement élus domicile ici ? Improbable, la goule en chien de garde, il y avait forcément autre chose...

L'intrépide sorceleur au cheveux de solaire démarre donc sa descente, s'enfonçant pas à pas dans le sombre gosier de pierre durant un temps qu'il est difficile d'estimer en raison de l'absence d'indicateur de temps. Le froid submerge peu à peu le lancier, moins mordant que celui qu'il as affronter au dehors mais tout de même bien présent. De temps à autres, Griffith aperçois des trous dans les murs d'ou s'écoule des litres d'eau, sans nul doute cela est du au temps polaire et à la neige qui l'accompagne, s'infiltrant à travers les crevasse à la surface pour terminer jusqu'en contrebas de l'étrange caverne devenue colimaçon. Bientôt la sphère stagnante loin au dessus de la tete blonde n'est plus suffisante au jeune homme pour éclairer sa progression cependant, des renfoncements dans les murs semble abriter quelconques bougies ou torche, c'est du moins à cet effet qu'ils furent creuser, énième signes pouvant affermir les hypothèses du mutant.

Heureusement que lui, contrairement à son narrateur, ne pouvait pas tomber malade...

De plus en plus convaincu, Griffith décide de réitérer sa stratégie de génie :

- EEEHHHH OOOOOOHHHH !! Y A QUELQU'UN ??!!

En passant, et pour bien indiquer sa présence, Griffith avait allumé les différentes torches qu'il voyait sur son passage, par coups de petits ignis. Bien sûr, il avait continué à descendre.

Un garçon aussi narcissique que le jeune loup doit ressentir du plaisir à n'entendre que sa propre voix lui répondre, l'échos rebondissant sur les parois de pierres jusque la ou ses oreilles ne peuvent le percevoir. La descente est longues, peut être une heure quand enfin Griffith aperçois la dernière marche. Le sol est fait de pierre sur toute sa surface à l’exception d'un genre de bassin situé au centre de la "pièce" circulaire -large d'une cinquantaine de mètres- alimenté par les trombes d'eau s'évadant des brèche que le blondinet à pu apercevoir lors de sa descente. A l’exception de du vacarme que provoque les chutes d'eau, le lieu est plonger dans le silence.

- ...

Il observe tout autour de lui, pour un quelconque détail qui lui aurait échappé, puis s'il n'y avait rien, avancera vers le bassin. Prudence était revenue, Griffith était prêt à tous les déconvenues, il lui paraissait évident désormais que des êtres plus que conscients s'adonnaient à quelques étranges rituels ici. Du moins, son esprit bercé par quelques contes et histoires, lui faisait songer à cela. Mais alors, pour un lieu aussi impressionnant, ne fallait-il pas un être ou des êtres à la hauteur de cette grandeur ? Sa pensée s'acheva par ces mots murmurés :

- Étrange de n'avoir qu'une pauvre goule en gardien...

Que y avait-il à voir au niveau du bassin ?

Rien de plus n'est à noter à dix pas autour du jeune homme à l'esprit affûté , si ce n'est l'ambiance solennel du lieux. Quelques pas sont nécessaires au bellâtre pour distingué le bassin dont les clapotis agitent la surface, pour voir graver sur tout sont contour d'étranges gravure et autres inscription mais un nuage noir viens obstrué la vue du sorceleur. La brune ne reste qu'un instant, remplacée par une grande masse noires, à la fois squelettique et massive.

Une demi seconde est suffisante au blond pour détailler la créature. Bipède, des membres longs et fins -les supérieurs arborant de longues griffes aux extrémités- et surtout ce que tous qualifierais d'immondice en guise de visage: de grandes oreilles en pointes accompagnées de sortes de cornes, surmontant des yeux blancs et vides ainsi qu'une gueule difforme d'ou s'échappe un cri strident.

Griffith n'as qu'une seconde pour préparer sont attaque car la suivante, le Katakan fond sur lui, une "main" lever n'attendant que de s'abattre sur lui.

Comme si sa main était portée par un instinct meurtrier, comme on ne l'imagine pas exister chez un homme comme lui, Griffith envoya sa lance déjà prête à l'assaut avant même l'apparition, en plein dans le visage de l'ignoble vampire. Son visage s'était crispé à l'instant même où il aperçut la créature, ses yeux étaient écarquillés, ses pupilles ne reflétaient que le monstre, et il comptait bien le tuer à cet instant même. Nul questionnement, nulle pensée, "mort" était la seule chose résonnant dans l'esprit du natif de Cintra. Tout en même temps, il avait fait un bon en arrière, n'empêchant aucunement sa lance de s'allonger, et dont il se saisirait par l'anneau servant de pommeau au dernier moment, pour la tirer en arrière si par aventure la beste avait su l'éviter, et cela se pourrait bien, il avait après tout, au moins deux fois ses forces et ses réflexes... Ce qui quelque part, enterrait déjà le sorceleur ? La différence se ferait peut-être sur la qualité martiale, et les armes utilisées; Griffith se considérant imprenable avec avec Cupidon. En outre, ses veines avaient deux ou trois fois leurs volumes naturels, la potion tonnerre et le philtre de pétri, pouvaient, eux aussi, peser sur la balance.

Les vaisseaux sanguins du jeune sorceleur triple de volumes en quelques battements de cœur, les potions faisant leurs effets instantanément, accélérant l’afflux sanguin dans les muscles du guerrier qui envoie son arme avec force vers l'immonde faciès du suceur de sang, lui entaillant la partie gauche du visage dans une gerbe de sang. Cependant cela ne semble pas freiner le vampire dans son assaut, celui ci assénant un coup de griffe trop rapide pour le sorcelleur qui vois son avant bras subir quelques meurtrissures sans incidences si ce n'est une vive douleur que l'adrénaline sauras sans doute étouffer un moment.

La créature semble partie pour un affrontement brutal, envoyant de nouveau un coup de griffe puis un autres en direction du torse de Griffith,

- Hrrrr...

Grogne Griffith, la lance repartant à toute vitesse pour fendre la main et le bras venant en sa direction. "La meilleure défense, c'est l'attaque" peu de proverbes ne seyaient aussi bien que celui là au style martial du sorceleur aux boucles d'or...
Si le coup et la douleur endurée ne saurait faire faillir la seconde offensive du vampire, le bras droit de Griffith s'était plié sous le gauche, en la direction des griffes ennemies, signe du Aard dessiné. Tout en même temps, le natif de Cintra faisait d'élégants bonds sur la droite, espérant agrandir la distance, mais aussi passer sur le flanc gauche du katakan.

La main griffue du monstre approche avec du sorceleur, promettant la mort avec elle , cependant le blond fait faux-bond à la faucheuse grâce à un mouvement impeccable prouvant sa maîtrise de l'arme singulière qui est la sienne. Le membre du vampire continu sa course au dessus de la tete de Griffith qui fait ensuite preuve que ses fanfaronnades sont à la hauteur de son talent. Le katakan n'ayant pas le temps de réalisé la perte de son avant bras qu'une bourrasque le bouscule, avortant sa seconde attaque et le faisant reculer de quelques pas.

Soudainement moins agressive, la créature semble observer son adversaire sous un œil nouveau, effectuant quelques pas de coté sans montré de signe avant coureur d'un nouvel assaut, marchant de façon circulaire sur la droite de Griffith en laissant une traînée de sang au sol. Puis le nécrophage plis soudainement ses membres inférieurs pour se plonger avec force sur le loup, préparant une esquive en cas de contre pour repasser à l'attaque.

Si la créature ne relançait pas d'assaut, c'était Griffith qui le ferait, et il n'attendrait pas de donner une quelconque opportunité à la créature. Toujours à une distance formidablement adéquate, il envoya sa lance fendre une fois de plus en direction du vampire, visant son torse, avant même que le monstre n'ait l'idée de sauter. Si la créature était parvenue à éviter l'attaque, et qu'elle enclenchait la sienne comme prévu, le natif de Cintra répliquera toujours de la même manière aux offensives de son adversaire : l'attaque en défense, droit devant, le torse en cible à pourfendre. La chose était simple pour le sorceleur : soit il touchait, et le monstre s'empalait sur son arme jusqu'à pouvoir être assez proche pour trucider le garçon, et dans ce cas là il enchaînerait instantanément sur un igni en plein visage, soit la créature était assez habile pour éviter l'attaque, et dans ce cas là le statut quo sonnait. Ou peut-être même qu'il pouvait la blesser moins violemment et se faire blesser dans une moindre mesure aussi en retour, on ne pouvait tout prédire en combat... Dans tous les cas, Griffith prendra de la distance par un bond en arrière, en même temps qu'il envoyait son arme droit devant, faisant glisser le pole métallique entre ses doigts jusqu'à que ces derniers atteignent l'anneau servant de pommeau à la lance.

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