Caserne Centrale

Sans plus attendre, elle entre dans la caserne accompagné de son meilleur ami. Souriante devant l'amabilité des gens et gardes, elle trouvait cela plutôt agréable. S'approchant d'un garde, elle l'interpelle.

"- Bonjour, je m'excuse de vous déranger mais est-ce que l'intendant est présent ? Nous souhaitons lui parler à propos d'un contrat."

Demande t-elle poliment et toujours souriante. Biensûr son insigne de loup est bien mis en valeur sur son torse, le garde va surement comprendre à qui il a affaire.

- Bonjour mademoiselle, monsieur...

Le garde, un jeune homme, toise les médaillons des deux mutants.

- Oui, bien sûr, c'est pour les égouts j'imagine. Venez.

Il les guide jusqu'à la pièce où travaille l'intendant, ce dernier les fait entrer. Un homme un peu plus vieux visiblement, le visage décoré par une épaisse moustache auburn. Il est assit, gérant de la paperasse.

- Eh ben, on ne pensait pas trouver des volontaires de si tôt, c'est que les canalisations n'intéressent personne, même pas les mutants !

Il leur fait signe, ils peuvent s'avancer dans la pièce.

"- Merci bien jeune homme."

Remercie t-elle le garde tout en entrant dans le bureau de l'intendant. Regardant le moustachu et ses documents qui semblent s'entasser. Néanmoins le mot de canalisation la fait tiquer. Casei appréhende déjà, leur odorat de sorceleur est bien pratique mais aussi très ennuyant lors de fortes odeur et les égouts sont réputé pour leur parfum pestilentiel.

"- Bien bonjour monsieur l'intendant. On vous remercie pour le temps que vous prenez pour nous."

Commence t-elle aimablement, tout en continuant.

"- Je suis la sorceleuse Casei de Velen et voici le sorceleur Poddrick de Seig Lyn."

Casei avait espoir que le renommé de Poddrick a traversé Sieg Lyn pour atteindre l'intendant devant eux, cela pourrait peut-être facilité leur échange voir le travail ?

"- Pouvez vous nous faire un compte rendu de la situation afin de commencer au plus vite, s'il vous plait ?"

Tellement de politesse chez Casei, elle en est tellement nerveuse qu'il faut qu'elle applique ses mot et ses tournures plaisante. Il faut dire que sa fout les pétoche devant le premier client.

Les... égoûts... c'était donc ça qu'ils appelaient des canaux ? Voilà qui était décevant, enfin ça lui rappellera sa jeunesse. Au final, aussi exotique et impressionnante que soit la ville, elles ont toutes les mêmes problèmes. Il soupira en levant légèrement les épaules, ses yeux croisant ceux de Caseil de manière entendue, semblant lui dire avec un semblant de lassitude "un début bien glorieux pour les deux sorceleurs". Il s'avancera par la suite dans la pièce avant de se camper devant l'intendant, les bras croisés, ce qui avait l'avantage de gonfler ses muscles déjà impressionnant. Si il n'était pas très grand, mais il compensait avec une musculature plus épaisse que la moyenne, ce qui n'était pas nécessairement un gage de force, mais avait au moins le bon goût d'impressionner les plus crédules comme le prouvait les grands malabars que l'on trouvait à garder les auberges, bien plus choisis pour la compétence qu'on leur supposait et leur carrure impressionnante que pour leur véritable talent. Ils couraient d'ailleurs souvent assez lentement et s'essoufflaient rapidement. heureusement, sinon il ne serait peut être pas là. Il répondra alors sans grande gène à l'homme qui l'avait accueillit après les présentations très protocolaires de Caseil:

- Et bien vous avez dla chance faut croire, il y a pas vraiment d'endroit ou les monstres sont pas dangereux, des fois ces trucs peuvent décider de sortir de leurs trous si elles sentent quelque chose qui leur plait un peu trop. 'Fin maintenant les... mutants... sont là pour régler ça.

Mutants, il n'aimait pas ce mot. Il devra sans contenter.

Lorsqu'ils se présentèrent, l'homme chercha un parchemin en hochant la tête.

- Caseï de Velen et Poddrick de Seig Lyn, hein, bon, bien.

Poddrick fit son intervention, l'homme ne bitta pas grand chose, mais mima de comprendre.

- Oui donc, c'est assez simple. Premièrement, on ne sait pas ce qui y sévit exactement. Encore moins leur nombre, il se pourrait très bien que ce soit qu'une seule créature très puissante. Il y a eu pas moins de 3 victimes en l'espace de même pas 2 semaines... Aucun témoin oculaire. Nos seuls indices, sont les traînées de sang dans les rues, menant aux trappes. La pluie a nettoyé la plupart des rues, il en reste encore une où le sang est sec, si ça peut vous servir. Bien sûr on a scellé les trappes le temps d'investiguer, mais les rues vont être dégoûtantes très vite si on ne règle pas ça rapidement. L'hiver approche, c'est pas le moment de laisser une maladie germer à Lan Exeter.

Il tapote frénétiquement sur la table avec ses doigts.

- Nous avons préféré ne pas envoyer de soldats au casse-pipe, ne sachant pas ce qu'il y avait là-dessous. Donc voilà, on n'a pas grand chose pour vous aider.

Il les regarda après son explication. Peut-être avaient-ils des questions.

Très bien, un mission contre un truc inconnu, finalement le contrat sera peut être plus intéressante que prévue. Pas vraiment de questions pour Poddrick, sauf deux petites qu'il posera à ce brave homme qui le comprenait si bien :

- Bien, vous avez dit qu'il y a des trappes pour aller là dessous, c'est le seul moyen d'aller là dessous ? Et puis aucun corps n'a été retrouvé, juste le sang des morts c'est ça ?

ça ne ressemblait pas trop à des noyeurs ça, normalement les noyeurs bouffaient les cadavres aussi tôt mort, voir encore vivant si la victime ne se débattait pas trop. Ils avaient peut être affaire à quelque chose de plus sérieux ?

Alors qu'il ne les écoute à peine,  Casei lève un sourcil à la fin de sa phrase. Que veut-il faire comprendre ? Ne se creusant pas plus la tête, elle écoute le compte rendu tout en se frottant le menton, réfléchissant.

"- Je vois, je doute que c'est un noyeur, ceux-ci ne s'approchent que des côtes et des rivières, ils ne sont pas habituel dans les égouts. Néanmoins j'imagine que cela est possible qu'il soit passé par l'eau des canaux."

Constate t-elle en réfléchissant tout haut. Regardant Poddrick, leur vengeance de noyeur va bien devoir attendre on dirait. Surtout que cela est étrange qu'un noyeur est seul, ils sont souvent en groupe dans ses souvenirs.

"- De plus ses trappes sont relié aux rues grâce à une échelle ? Vous avez une idée de l'identité de ses trois victimes ?"

Joint-elle aux question de Poddrick.

Il acquiesce pour Poddrick et ajoute "Le seul moyen, le seul moyen... On peut passer par là où tout est déversé dans le fleuve aussi." Puis à Caseï :

- Oui, il y a des échelles, enfin si on peut appeler ça échelle. Quant aux victimes, oui, deux hommes, une femme, tous trois attaqués de nuit de toute évidence.

Ce qui était un indice supplémentaire.

- Vous voulez l'identité précise ? Ils n'ont aucun rapport les uns avec les autres, mais j'peux vous donner leurs noms, et où ils habitaient.

A vrais dire, qui était tué poddrick s'en fichait comme d'une guigne, il ne les connaissait pas de toute manière. C'était dommage qu'ils soient mort, il aurait préféré que personne ne meurt, mais au final il n'y pouvait rien et le seul impact de ces morts sur sa vie sera la prime rondelette qu'il allait bientôt empocher. Il se dirigera vers la sortie, attendant que Caseil termine après avoir répondu à l'intendant :

- ça me va, faudrait quelqu'un pour nous montrer où ils sont morts, on va voir à quoi on va devoir se frotter.

Alors qu'elle essaye de recoller les morceau de cette drôle d'affaire, essayer de tout savoir n'est peut-être pas utile pour cette affaire, mais sait-on jamais. Vaut mieux en savoir plus que rien du tout.

"- Je veux savoir si ils habitent ou travaillent près des trappes ou bien si ils étaient  juste de passage pour cette nuit là."

Qu'importe leur noms, ils ne seraient pas très utile.

- Oui, un garde vous accompagnera vers la trappe où les indices sont encore frais.

Il expliquera à Caseï que deux des morts habitaient relativement près, l'autre était assez éloigné.

Ainsi elle se rend sur les lieux de crime avec le garde et Poddrick.

Ainsi Casei et poddrick retournent donc dans la caserne. Leur accoutrement avec le sang de la bête sur eux ont du faire tourner quelques têtes vers eux, -surtout si poddrick tiens la tête du vampire dans sa main-. Avant de rentrer dans le bureau de l'intendant elle souffle à son meilleure ami.

"- Bon si tu veux qu'ils soient généreux, va falloir bien romancer et exagérer pour leur faire un peu peur. Par exemple dire que sans nous ils auraient été dans un vrai pétrin, ce qui est vrai au final... Tu vois le genre ? Je vais te laisser parler, je crois bien qu'ils t'écouterons plus, tu sais entre hommes..."

Casei sait bien que les mœurs changent petit à petit sur la place de la femme et du sorceleur, du moins ses deux statuts ne la favorise guère en société. Il valait mieux laisser poddrick le costaud leur parler de combat épique et incroyable qu'une petit femme comme elle.

En espérant que son meilleur ami comprend ce qu'elle sous entend, la blonde toque et ouvre la porte lorsqu'on lui donne la permission -enfin si c'était fermé-.

"- Nous revoilà ! Bordel c'était pas de la tarte ce truc, on a bien chier, pas vrai Poddrick ?"

Intérieurement, elle prie que le son meilleur ami n'est pas trop enflammé. Son arme avait cassée, il a finit blessé et ce combat a bien pris trop longtemps et ayant bien compris son impatience, elle aimerai bien qu'il arrive à jouer la comédie devant le gradé de Lan Exeter.

Poddrick se retrouvera donc devant le gradé, la mine patibulaire, et le visage couvert de sang, non qu'il ait une blessure grave mais le crâne était particulièrement bien innervé, ce qui transformait facilement n'importe quelle blessure en un torrent de sang. Poddrick s'essuiera une fois de plus les yeux avant de s'avancer devant l'intendant :

- Ouais, c'est un vampire, ce truc aurait pu faire encore pas mal de victime, c'est sournois,  discret, intelligent, méchant, et ça a des griffes qui peuvent  trancher des armures, heureusement qu'on était deux. Vous pouvez voir le bestiaux par vous même si vous voulez

Il sortira le trophée ainsi que les griffes pour que l'homme est tout le loisir d'observer l'efficacité de ses griffes :

- Et vous avez quatre corps entrain de pourrir en bas faudrait débarrasser ça avant que ça fasse venir des charognards.

Elle se mord la lèvre, clairement elle ne trouvais pas que le récit de son ami soit assez étoffé, au contraire il est trop court. L'intendant n'aura peut-être même levé l'oreille à leur récit, il fallait quelque chose qui l'intéresse, de plus percutant. Ainsi elle s'imagine comme dans les rêve qu'elle à faisait à la forteresse: à raconter à la taverne ses plus grands exploits.

"- Quatres corps, bouffé jusqu'aux os ne laissant aucune chaires visible. Même la bête c'est amusée avec les cadavres en les brisant comme de simple jouet. Elle n'a épargné personne même un pauvre enfant innocent. Ce genre de monstre ne pardonne pas et peut vite devenir un grand danger dans les villes comme Lan Exeter. Je l'ai vu de très près ce putain de vampire. Il était au dessus de moi, il a sauté sur moi pour tenter de m'engloutir toute entière... Vous auriez vus sa sale tronche, certains aurait déjà tourné de l'oeil depuis un bon moment. Mais bon heureusement que nous étions deux, je peux vous dire qu'un sorceleur solitaire aurait bien eut du mal face à cette abomination."

Dit-elle tout en fermant les yeux, essaye de faire au mieux la comédie pour se montrer peinée. Puis elle continue:

"- Vous avez bien fait de faire un contrat sur ça, je n'aurai donné que 2 semaine avant que la bête double voir triple le nombre de victimes innocente et instaure la panique puis la terreur en ville. La chance vous a sourit, nous sommes vite venu et nous avons éradiqué efficacement cette horreur."

Elle s'arrête là, il ya moyen que l'intendant trouve sa risible. Néanmoins elle sait déjà son discours pour la prochaine taverne, elle va en effrayer plus d'un autour d'une bonne pinte de bière. Maintenant elle est pressée d'y être, flûte.

Il les regarde perplexe. Il n'avait pas l'habitude de sorceleurs aussi loquaces... (évidemment avant tout cela, il avait été impressionné par la gueule du monstre, bien que ce n'était pas la première fois qu'il voyait quelque chose de la sorte).

- Hum... Merci je suppose... On va envoyer des hommes pour ramener les corps, mais votre paye, oui, c'est ce qui doit vous intéresser.

Il cherche un parchemin. Puis fait un hochement de tête.

- C'est quoi du coup, une hakim ou un catacon ?? Cotacane ?

Il semblait avoir au moins quelques connaissances niveau monstres.

Visiblement il sera difficile de rouler dans les grandes largeur l'intendant comme caseil le souhaitait. Il avait l'air informé, intelligent, et plein de diligence. Poddrick soupira avant de répondre :

- Un Aiquim Ekkime. C'est bien ça Cas ?

Puis il reprendra en tapotant le manche de son épée, non pas agressivement, mais simplement comme si quelque chose le tracassait :

- D'ailleurs les forgerons de la garde pourront retaper notre barda ? la lutte a été violente.

Bien dommage, son interlocuteur ne laisse pas plus impressionné par ses paroles. Tant pis elle aura testé. Du moins l'intendant semble un peu plus respectueux avec eux après avoir ramener la tête.

"- Oui en effet un Ekkime, ça s'écrit E-K-K-I-M-E si vous voulez l'écrire sur votre rapport. Entre 2m70 et 3metre de hauteur, 200 kilos, de longues griffes qui permet de trancher une gorge en un coup, ça se regénère très vite ses saloperies de plus ils sont féroce et cruel. C'est pas le monstre le plus sympathique, pour sûr! "

Elle finit sa phrase en ricanant. Vaut mieux en rire maintenant qu'il est mort.

L'homme toussote, visiblement dérangé par le côté dramatique de Caseï. Il ne semblait pas avoir compris son manège, mais la trouvait simplement bizarre.

- Ahem, oui, ekkime comme vous dites. Une horreur très difficile à tuer, je le sais, cela vaut son pesant d'or. Merci sorceleurs, vous avez largement mérités ces 100 florins. Vous préférez en or ou en argent ? Et heu pour la forge, je ne saurais vous conseiller le meilleur forgeron de la ville, ils sont tous très bons. Il y a la boutique "Lame Dorée", si vous êtes prêts à mettre des sous, sinon en plus modeste : "Chez Rofernog". Dans le quartier populaire, très facile à trouver. Donc oui, vous préférez en or, ou en argent ?

Il ne s'enquit pas plus de l'arme de Poddrick, et ne semblait pas non plus avoir comprit que Poddrick demandait un service gratuitement. Ou alors il avait très bien compris et... Bref, il finit donc sa phrase en réitérant sa question, une plume à la main.

poddrick n'aimait pas qu'on réponde à côté de ses questions, il aimait bien les réponses simples et précises. Pas ce genre d'esquive où on avait l'impression qu'on se fichait de lui. Ainsi sera t'il plus explicite lorsqu'il réitèrera sa question d'une voie plus ferme :

- Merci, mais je demandais si je pouvais faire appel à un forgeron de chez vous pour me retaper mes armes comme je vous ai occis cette saloperie. C'est une hallerbarde Nilfgardienne, il saura régler ça rapidement. Et je pourrais régler d'autres problèmes.

- Ah. Il n'y a pas de forgeron de la garde. Certains forgerons travaillent pour la ville, mais pas dans le sens que vous croyez. Vous vouliez donc savoir si on vous payerait la réparation de votre arme ? Évidemment que non monsieur le sorceleur, nous n'avons pas finit si l'on doit en plus payer vos armes, vos soins, votre nourriture.

Pour le coup, c'est plutôt Poddrick qui tournait la question d'une façon pseudo subtile.

Voyant que la discussion commence à être nerveuse, elle essaye de couper la discussion !

"- Moi je prendrais l'argent s'il vous plait !"

Dit-elle en souriant à l'intendant puis à Poddrick, offrant à ce dernier un regard un peu plus pesant.

"- Au faite est-il possible de nous attribuer un garde pour nous guider à l'auberge ? Après ce combat j'en suis éreintée et j'ai pas envie de me perdre dans cette aussi grande capitale !"

Elle aurait aussi des choses à posé à ce garde, si il lui est attribué.

Poddrick soupirera, 100 florins, la moitié partira sans doute dans la réparation de son arme, tout ça pour avoir faillit crever, quel plaisir. Il se contentera de répondre avec un sourire amère :

- C'est sûr, on ne pourrait plus payer les petits scribouillards. L'argent de même.

- Ahahahaha. Il rigole. Mademoiselle, la remarque sarcastique de votre camarade pourrait me pousser à refuser votre demande, mais vous êtes bien trop charmante pour que l'on vous refuse cela. Il lui fait un long sourire. Hermel, raccompagne les vers une auberge proche, et ça pour la nuit.

Il donne quelques florins au garde pour l'auberge; l'intendant leur offrait. Ensuite, il finit son billet pour 100 florins pour l'ekkime, et prépare deux bourses pleines de florins pour les deux sorceleurs.

- Bon voilà, encore merci, vous nous rendez un grand service.

Ils reçoivent leurs bourses.

Alors que l'intendant ce met à rire, Casei arbore un sourire en l'entendant.

"- Eh bien merci bien monsieur... ? Au faite quel est votre nom ? Avec tant de gentillesse et d'aimabilité dans cette belle ville, je risque de passer plus souvent! Hihihi ! Donc autant que je mémorise votre nom si je reviens ! Et puis quand bien même c'est notre devoir,  c'est un plaisir de rendre service à de bonnes gens ! Je vous remercie à mon tour pour cet accueil !"

Sans plus attendre, elle range la belle bourse de florin dans son sac.