Réfectoire

- Attention, où que tu sois je vais te trouver ! Tonna une voix qui pénétrait le réfectoire.

De jeune fille, les sorceleurs présent dans la salle en eurent la confirmation lorsqu'une rousse (une deuxième) passa la grande porte. Sa voix raisonnait sur les arcs brisés de style Gothique d'une forteresse indestructible grâce aux soins de ses habitants. Elle semblait chercher quelqu'un, et son regard tomba au loin sur une autre, seule à sa table, comme un jeune garçon qu'elle ne connaissait.. pas. Elle attendit de voir si sa voix avait réveillé Carmia. Elle se demanda tout d'abord si ce n'était pas un mirage, si finalement, la battante lui manquait tant dans son paradoxe même qu'elle lui apparaissait. Alors, comme elle se rappelait qu'elle n'avait pas bu depuis un moment, elle prit une carafe en terre cuite près du premier enfant pour se servir un verre. Ses pupilles violacées constatèrent que lui aussi, l'observait.

Enfin, elle se mit en action, et elle sentait déjà monter une tension. Le flegme de sa voix avait vraiment cette particularité là. Elle était bien là.

Basriek eut un bref mouvement de recul et une expression de surprise s'afficha sur son visage face à la réaction de son ainée , il n'aimait vraiment pas l'air qu'elle a pris et sa réponse ne lui plaisait encore moins , il repondit tranquillement en finissant sa bouchée et avec un sourire

"Rien , une vielle habitude, je regarde toujours l'étron que je viens de lâcher après être passé à la selle, tu peux continuer a tirer ta tête d'enterrement en paix "

Basriek pouvait avoir l'air d'un imprudent pour provoqué une initié, mais il se rappela qu'il avait d'abord suggéré au professeur de magie d'être issue des ébats de créature coprophage et ensuite provoqué en duel , certes vain, le maitre d'arme et les années passé ont rien fait contre sa trempe , au contraire

L'apprentie sorceleur tourna brusquement la tête a l'arrivée de la jeune fille , visiblement elle avait l'air dérangé...

Hey bien aprés les dépressif , les misanthropes, voilà les fou, c'est pas une école , mais un asile ici ! Dit Basriek dans sa barbe naissante, en se levant pour mieux voir la scéne.

Alors que cet instant devait signifier repos et farniente, les deux petites teignes s'étaient mises d'accord pour le changer en un moment peu tranquille. Sur tous ses cadets, il eût fallu que cela soit Violette qui pointe le bout de son nez dans la pièce, et à ce moment précis où l'autre benêt l'eût insulté. Qu'elle miséricorde faisait preuve le destin, après tout ce qu'elle avait traversé depuis son départ des lieux, voilà comment on l'accueillait ! Il fallait avouer qu'elle n'était guère plus cordiale, mais en tant qu'aînée, la Pianienne méritait du respect.
N'accordant à Violette qu'un regard en coin débordant d'amertume, elle pivotera crescendo vers Basriek, avant de le fusiller du regard et de se redresser :

- " Répète un peu ? "

Tout en aillant prononcé ces paroles, Carmia se dirigera d'un pas lent vers l'imprudent qui les avait propagé.

"Bon sang , en plus de ne pas être agréable , tu es sourde ?

Basriek mit ses mains en porte voie et s'écriant

"J'AI DIT ! SI JE REGARDE TA FACE, C'EST PARCE QUE J'AI TOUJOURS L'HABITUDE DE REGARDER DANS LES LATRINES APRES AVOIR POSE UNE PECHE ! "

Puis Basriek croisa les bras et lui jetta un regard de défis, il était débout prêt a toute réaction voyant la jeune fille s'approcher

La langue de Violette viendra ramener sa lèvre supérieur à l'intérieur de sa bouche pour un court instant, comme un déclencheur. Elle avait bien entendu ?! Peut-être qu'elle devenait folle effectivement ; elle était estomaquée par l'imprudence du jeune homme.

- Bonjour euh, je cherche.. hm

Elle ne pouvait pas l'impliquer, voyant mademoiselle s'avancer,  elle se tourna plus franchement vers le garçon. Le message nerveux plein d'amertume était passé.

- un de tes camarades, on joue à cache-cache ; il m'a pas dit son nom.. c'est un peu difficile pour jouer. Tu sais qui aimerait ce jeu ?..

Avec un regard en coin, elle pris l'information de la position de la flegme. Mais sa voix se perd avec les hurlements de l'autre. Elle déglutit. " Ça va pas non ? " pense-t-elle.

La respiration de plus en plus gutturale, la sorceleuse laissait les insultes et affronts du petit venir jusqu'à elle, afin de s'en rassasier et de légitimer ses prochains actes. Serait-ce une beigne en plein réfectoire, à la vue du corps enseignant des lieux ? Lorsqu'elle fut encore une apprentie, la mutante n'aurait pas hésité, ni même sourcillé, et aurait offert à la mâchoire du gamin un coup prodigieux. Mais les temps avaient changés, et sa maturité avait grimpé récemment... D'abord indécise, Carmia serra le poing droit compulsivement avant de réprimer cet acte, et de lancer d'un air goguenard au cadet :

- " Alors toi t'as l'air d'être une grosse merde. J't'aurais bien flanqué mon poing dans la gueule, mais j'vais t'casser, et j'ai vraiment pas envie de m'attirer des emmerdes à cause d'un p'tit connard comme toi "

Il lui fallait passer ses nerfs. Souvent, c'était dans les mots qu'elle le faisait, mais la plupart du temps, c'était bien dans les actes. Alors, à la manière d'une provocation, la Pianienne attendra que le petit mutant tombe dans son piège.
Quant à l'autre rouquine, Carmia focalisera quelques secondes son attention sur elle :

- " Et toi casse-toi, j't'ai déjà assez vu comme ça "

Basriek ne quitta pas son air moqueur , la jeune femme était ivre de rage inutilement et lui a garder son calme, de plus humilier devant l'ensemble des cadets , la voir si impuissante face au regard inquisiteur des professeurs lui procurer un plaisir puéril certes mais agréable

-Achète toi une répartie avec ta prochaine prime l'étron , au lieu de copier celui des autres en termes d'insulte ah et au fait je t'ai jamais demander de me raconter ta vie. Au revoir et à la prochaine !

Basriek se tourna vers la jeune rousse, il était rester de marbre face a l'assault vindicatif qu'elle venait de subir

Le jeune homme haussa les épaules, il avait que faire de se faire apprécier par les autres mutants, il agissait celons sa logique, il avait jamais agressé plus faible que lui ou ceux qui faisait preuve de bienveillance, au contraire. Mais il se voulait ne pas se laisser faire

-Ca va allez ? Pas l'air commande celle là encore. Dit il d'un air rassurant

Violette écoutera encore, et encore son regard se déplacera vers la même intéressée. Un comble.

- Il faut se remettre en question Carmia si on a pas trouvé de toit encore, pour l'hiver, au lieu de retourner à l'école qu'on haïssait tant.  Tu n'avais qu'à pas revenir, si tu n'es pas contente de voir ma tronche.

Donc bien évidemment elle ne se cassera pas hein, faut pas abuser, et se reconcentrera sur le nouveau, qui lui, ne l'agressait pas. Elle s'assit à côté de lui sur le banc, pour bien montrer sa volonté de rester, et entama donc la discussion.

- Une commode a plusieurs tiroirs, plusieurs facettes, comme un humain en définitive et.. en effet, ce n'est pas qu'elle n'en a pas l'air.. : elle n'est pas commode. Mais, j'espère toujours, dans un coin, et j'émet une réserve : "jusqu'à preuve du contraire".  J'ai encore beaucoup d'empathie.

Vite fait, elle releva le nez vers l'autre avant de se reconcentrer sur le plus jeune.

- Et toi, ça va aller ?