La taverne du Montagnard

Était il seulement possible de trouver une ville n'abritant pas de taverne? Absolument pas. Nommée d'après les Montagnes Bleues situées à quelques heures de route de Seig Lyn, cette taverne faisant également office d'auberge est un lieu de passage important de la rue principale. De nombreux voyageurs ou même des riverains s'y retrouvent pour boire un verre - ou une bouteille - en discutant de tout et n'importe quoi, souvent de n'importe quoi d'ailleurs. Attention à ne pas trébucher sur un ivrogne au milieu du caniveau à une heure avancée de la nuit...

Niveau agencement, le lieu dispose d'un sol en bois tout comme le gros comptoir derrière lequel se trouvent les ustensiles nécessaires pour cuisiner. Des tables sont disposées un peu partout accompagnées de tabourets, de chaises ou de bancs. Globalement, l'endroit dégage une atmosphère chaleureuse auquel l'éclairage permanent avec de nombreuses bougies n'est pas étranger, le peu de raffinement de l'époque et de ces strates de la société se fait ressentir...

Violette sera partit, inspirant à grand coup avant de s'engager sur les chemins de Seig Lyn pour parvenir à cette taverne ci. Elle poussa la première la porte, sans y aller fort, comme si elle voulait y entrer avec des camarades et manger un bout, sauf qu'elle était en armure avec deux fourreaux donc l'un comportant une épée et une petite dague dans son propre étuis.

Ses pas la menèrent vers la gauche directement, envoyant des sourires chaleureux sans parler, essayant de repérer ce citoyen vigilant - en espérant que ce ne soit pas celui de la dernière fois.

Salazar fera la même chose que Violette cherchant du regard ce fameux citoyen vigilant.

Lynos fut le troisième à pousser la porte de la modeste taverne, il se dirigea directement vers le tavernier, après avoir balayé la salle du regard, afin de passer commande.

Il souhaitait rester en retrait afin d'observer l'individu et assister ses compagnons en cas de nécessité.

-Un lait de chèvre mon brave ! s'écria-t-il en direction de l'aubergiste.

Magnus , son nom résonnait dans sa tête , avait-il déjà échangé avec elle ? Il se remémore toute ses rencontres c’était une éleve de Kaer il avait déjà aperçu dans les couloir , mais aucun souvenir d'un quelconque échange ou de duel , puis tout s’éclaircit en entendant Salazar appeler la jeune fille par son prénom Violette.Elle s'appel donc Violette , Salazar ne lui avait jamais parler d'elle est ce que c’était son amoureuse ? Pensait il qu'il allait se moquer de lui si il lui disait qu'il était amoureux ? Mais dans tout les cas il semblait ne rien lui cacher

En poussant la porte de la taverne il regardera attentivement les deux protagoniste intrigué puis se concentra sur sa mission a la recherche du poseur de parchemin [/i]

En allant vers la gauche Violette ne voit rien, mais Salazar qui sait de quel côté se trouve le citoyen : au fond à droite, le remarque très vite. Du moins, il peut supposer que c'est lui : un homme faisant la quarantaine, un chapeau dissimulant une partie de son visage, une barbe courte grisonnante, irrégulière était visible. Des poches ceinturées à sa taille, semblaient dissimuler des verreries. Magnus verra la même chose.

Quant à Lynos, il voit sa commande lui être offerte très vite :

- Tiens mon p'tit. Ce sera 5 argentins !

Soit la moitié d'un florin, et il en avait au nombre de 3 sur lui.

Salazar dépose une petite mais signifiante tape sur l'épaule de Lynos et de Violette respectivement pour qu'il le suivent, Magnus ayant déjà son attention sur l'affaire n'aura pas besoin. Salazar se dirige donc vers l'homme au fond a droite et viens directement s’asseoir devant lui.

-C'est vous pour l'annonce je suppose ? C'est quoi que vous recherchez précisément ?

Il rajoutera très rapidement comme si c'était une nécessité pour qu'il les prennent au sérieux.

-Oui nous sommes des gosses, mais nous sommes des sorceleurs. Donc vous pouvez nous faire confiance.

Lynos décida, après avoir réglé sa consommation, d'interroger un peu l'aubergiste.

-Y a pas foule aujourd'hui, j'ai connu l'établissement bien plus fréquenté ! Difficile de faire des rencontres intéressantes... Tiens tiens en parlant de rencontre intéressante, l'homme au fond à droite le connaissez vous lui ou la raison de sa présence ? C'est pas commun de tels poches par ici...

Salazar lui signifia, par une tape dans le dos, de le suivre mais Lynos préféra l'ignorer pour le moment.

Magnus regardera tout de même les alentours afin de verifier qu'il n y ait pas de mec malintentionné qui leur prêtait une trop grande attention il rejoindra Salazar et rajoutera

-Et combien cela nous rapportera ?

Violette avait sans doute cru, comme la dernière fois, que le "client" se trouvait vers la gauche, du moins c'est sa main directrice qui lui intimait souvent ce chemin alors, elle se retournera et se dirigera vers le groupe en laçant un regard au rouquin qui parlait au tavernier, ce qui n'était pas du tout une mauvaise astuce.

- De quoi avez-vous besoin messier ?

Demanda poliment la jeune fille avec un petit sourire, l'occultant de son regard violacé pour savoir à qui ils avaient affaire.

Il lève la tête en remarquant les présences proches, dévoilant ses yeux azuréens. Et Salazar fit bien de préciser qu'ils étaient des sorceleurs, car la première chose qui vint au bonhomme, c'est d'envoyer ces gosses paître.

- Hmpf. C'est bien moi.

Magnus ne vit personne les observer, sinon le tavernier discutant avec son camarade Lynos. Et ce semblait plus un regard comme cela que malveillant.

- On va faire simple les mutants : j'ai perdu un objet sentimentalement très important pour moi... Une dague qui se... transmet de père en fils dans ma famille... Et il n'y a aucun foutus soldats de cette ville pour m'aider à la récupérer, c'est pourquoi j'ai posé cette annonce.

Il semble très contrarié. Il ajoute :

- C'était au "bois de Seig Lyn", vers le centre. Avec vos sens, ça ne devrait pas être un problème pour tracer les pas dans la neige et la terre humide, n'est-ce pas ?

Il soupire, et d'une voix superficiellement émotive :

- Je vous donnerai une bourse pleine de 100 florins, si vous me rapportez cet objet si cher aux miens...

Quant à Lynos, il recevra ceci en réponse :

- Ah oui garçon ? Pourtant c'est la première fois que j'vous vois ! Un rire gras suit, avant que le bonhomme ne poursuive : Pas d'informations sur les clients garçon !

Tout en tapotant sur le florin que le jeune homme lui a passé ?...

-Très bien mais on aurait besoin de plus d'informations. Vous avez perdu comment cette dague ? Quelque chose vous à fait peur ? Une chose spécifique c'est dérouler qui à résulter a la perte de la dague en plein milieu de la forêt ?

Demande t'il en croisant les bras, le regard mais surtout l’ouïe attentive aux prochaines paroles de l'homme.

Magnus restera derrière silencieux pour le moment, écoutant attentivement les paroles de l'homme et de Salazar.

Ce maudit tavernier ne devait rien savoir, car comme chacun sait il n'y a personne de plus loquace qu'un tavernier.
Lynos décida de se rapprocher de ses camarades, tout en restant à bonne distance, afin d'écouter la conversation sans être démasqué.

- Quels genre de pas s'il vous plait ?

Ce fut la seule question que la demoiselle posa, les bras le long du corps, s'imaginant la forêt mais ne tombant que le cimetière dans son esprit, peut être que Salazar y était allé pour une tout autre chose ? Il ne devait pas y avoir de cimetière si ce dernier n'en avait pas parlé, mais finalement elle ajouta:

- Y a-t-il un cimetière non loin ?

Visiblement Lynos n'avait pas compris le petit manège du tavernier... Ce dernier n'était cependant pas entièrement malhonnête, et appellera le rouquin :

- Petit ! Tu as oublié ceci :

La moitié de son florin : 5 argentins. Quant au personnage interrogé par Salazar et Violette :

- On ramassait des plantes quand on s'est fait attaquer par des monstres... J'ai fait tomber la dague dans le court combat qui s'en est suivit. Mon escorte était pathétique, on n'a pu que fuir, et c'est un miracle que l'on soit encore en vie... Hrrr...

Il semblait remonté. Il répondra néanmoins à Violette avec calme :

- Nos pas, ceux qui nous ont menés à l'endroit où on s'est fait attaquer ! Et j'sais pas moi, c'est quoi cette question ?

Les sourcils froncés.

-Les monstres ressemblait à quoi ? Faites nous une description puis on va chercher votre dague.

Demande t'il d'un ton relativement calme, jetant un rapide coup d’œil à Violette et sa question étrange.

Il se gratte la tempe, contrarié.

- J'en sais rien... Je ne m'en souviens plus, c'est allé trop vite...

-Cela me semble louche comme histoire, vous êtes sur que vous nous dites tout monsieur ?

Demande Salazar en haussant un sourcil de doute. Il se tourne ensuite vers ses compagnons pour voir ce qu'ils en pensent.

- Salazar.. ça ne sert à rien de remettre en doute la parole de ce monsieur, il nous a bien informé.

La jeune fille répondit en suite à l'homme et expliqua sa question.

- Il y a quelques années, deux ans précisément nous avons exterminé des goules dans la forêt, dans un cimetière. Je me disais que peut être ce pouvait être leur nids à elles aussi maintenant.

Il allait réagir agressivement aux paroles de Salazar, mais Violette le coupa dans son élan...

- Hmpf. Heuu oui, peut-être, bien que je ne sache rien du cimetière que vous évoquez... Enfin, si, mais je ne l'ai pas vu en traversant la forêt...

Il passa le dos de sa main sur son front.

Salazar conclura donc.

-Très bien désolé pour cette mésentente , une dernière question toutefois. L'attaque c'est dérouler comment ? Vous avez entendu des cris ou des bruits qui vous ont indiquer que quelque chose allait se tramer, ou vous étiez totalement pris par surprise ?

Violette n'ajouta rien de plus et fit un petit hochement de tête en voyant l'exaspération de l'homme que démontrait sa main sur son front. Elle croisa finalement les bras sur son armure, le passage sur les monstres, tant qu'ils ne les verraient pas ne serait pas la traque. En effet, il s'agissait de récupérer cet objet, et le pouvoir sentimental où.. plus magique qu'il pouvait renfermer.

- Il y avait des hurlements de monstres, oui... C'est juste après que mon escorte s'est enfuie...

Ajoute-t-il en sueur.

-Bon allons y dans ce cas.

Dira Salazar avant de partir de la taverne pour se diriger vers la sortie de la ville qui donne sur le bois. Magnus le suivra.

Violette salua l'homme et sortit de la taverne en tapotant l'épaule du rouquin, le plus jeune.

Lynos patienta quelques instants puis sortit à son tour, la capuche baissée, et avec une démarche volontairement gauche, pour ne pas que l'homme puisse établir de rapprochement entre lui et le groupe d'enfant.

Une fois à l'extérieur il donna enfin son opinion, à voix basse :

-Vous ne trouvez pas curieux que cet homme ait eu besoin d'une escorte pour cueillir quelques plantes ? Que sa dague soit tombée en combattant mais qu'il soit incapable de nous décrire l'un de ces prétendus monstres ? Cet homme nous cache quelque chose et ça ne me plaît pas...

-Je suis d'accord avec toi comme tu la peut-être remarqué je l'ai également trouver sérieusement suspect, attendons nous à faire face a quelque chose de inattendu . Toutefois nous nous sommes engagés à faire cette mission, alors pour le moment nous n'avons guère le choix.

Répond Salazar au rouquin en quitte la taverne du montagnard.

Finalement Violette avait aussi des soupçons et transpirer ainsi sur une histoire de dague passé et de monstres n'annonçait rien de bon. Elle suivra le groupe sans rien ajouter de plus.

Leur marche les mènera à passer le pont central, puis les grandes portes Sud, et au bout de quelques minutes supplémentaires, ils atteindront l'orée du bois de Seig Lyn via le chemin principal, arrivant donc vers les deux gardes, assis à goûter sur des rochers, leurs chevaux attachés à un arbre à côté. Naturellement, ils ont pu apercevoir les gardes avant que ces derniers ne les aperçoivent eux. Se déclarent-ils à ces derniers ? Que font-ils ?

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Un peu déçu de ne pas avoir pu mettre la main sur ce qu'il voulait, le jeune sorceleur vient se requinquer à la Taverne du Montagnard. Après avoir commandé un verre d'une quelconque liqueur plus ou moins alcoolisée, il demandera au tavernier.

- Zdenek, est ce que cela vous parle ?

Ichaer privilégiait les tavernes et lieux communément fréquentés par les hommes de la cité pour soutirer des informations lorsqu'il n'avait pas vraiment de piste.

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