L'ile noire.

L'écho des notes se fais muet tandis que voix échanges mots bassement de l'autre coté de la muraille de bois graver. Bientôt des pas se font entendre, rapide presque pressés pour qu'enfin les portes pivotent pour laisser voir au blond un visage gris, profondément cerné, respirant détresse et fatigues autant que les mots faiblement prononcé par la femme aux cheveux noir parsemés de gris dont les yeux scintille lorsqu'elle réalise quel type de visiteur se tiens devant elle.

-Entrez mon sieur avant que le froid ne vous dévore.

La femme disparaît alors que la porte baille, laissant le loisirs au maudit d'en passer le seuil. Un long tapis mité autrefois éclatant s'étire de toute sa longueur le long d'un couloir au plafond haut d'ou pend multiple lustres poussiéreux se balançant tel des pendules sous le courant d'air glacial. La chaude lumière d'un foyer éclair la pièce situé au bout du corridor, laissant voir aux yeux du mutant les nombreuses tapisseries tissé ornant les mur, racontant par les illustration le passé glorieux mais lointain du domaine.

Doucement  la maîtresse de maison mènent le garçon à la pièces principale, grandes pièce surplombé de balcons pongé dans le noir. Une table longue portant quelques menu plats, un tas de coussin ou médite un garçonnet tournant le dos au deux arrivant ainsi qu'un large fauteuil ou siège un cinquantenaire qui paraît en faire le double. Griffith peut remarque qu'à l’exception d'un piano calé dans un coin, le maigre mobilier est centré autour de l’âtre ou brûle un feu de bois nourris de ce qui semble être un pied de chaise et autres planche de parquet, ceci expliquant les nombreux trous qui parsème le sol.

Encore fallait-il que Griffith entre. Ce qu'il ne fit pas dans l'immédiat, s'interrogeant sur l'impatience de la femme un sourcil haussé.

- Soit.

Soupirera-t-il pour lui même, avant de s'aventurer dans le domaine pas loin d'être lugubre, admirant les tapisseries avec une certaine indolence, et puis suivant donc là où on le menait, n'accordant qu'un intérêt éphémère au garçon : un vieil homme semblait l'attendre, c'est pour quoi il appuiera son regard sur lui.

- Seigneur Matiath, je présume.

Lâche-t-il sans le révérencieux que le titre évoqué pouvait incomber à sa prononciation. Avant qu'il ne réponde, Griffith gloussa légèrement, puis enchaîna très vite :

- Demander un sorceleur est cher payé, quelques maçons auraient suffis pour votre besoin vital vous savez.

Boucle d'or prenait déjà ses marques...

Le seigneur sursaute dans un toussotement rauque et gras ne laissant aucun doute sur le mal qu'il porte. Ses yeux vitreux cherchent la source de son réveil une poignée de seconde avant de se poser sur la gouvernante, puis le sorcelleur qu'il étudie un instant avec insistance, aillant sûrement oublie à quoi ressemble un homme en pleine santé. Le senior hoche la tete puis prend la parole d'une voix enrouée :

-Un sorceleur est nécessaire, aussi insolent du continent soit il.

Une toux agite ses épaules un instant, accentuant le doute que l'ont pourrait avoir sur sa possibilité de survivre à la nuit à moins que cela soit un rire en réponse au blondinet?

-Je.. Je.. raaahh..

Dans un chuchotement que Griffith parvient à comprendre si il tend l'oreille, la gouvernante s'adresse au jeune garçon jusque la plonger dans la danse des flamme qui se tourne vers la servante à qui il répond d'un hochement de tete puis se lève sans un mot, approche Griffith qu'il salut d'un signe du chef puis exécute la demande, aidant le seigneur à se mettre sur pieds pour quitter la pièce en sa compagnie moins d'une minute plus tard.La femme adresse un regards désolée au sorceleur en lui indiquant une des rares chaises présente sous la table, la tirant afin qu'il s'asseye avant de posé son séant sur une autre tout près de lui.

-Pardonnez le je vous pris, la maladie affecte son esprit autant que son corps.

Deux verre sales son remplie de ce qui semble être de l'eau mais l'odeur acre informe l'homme de la nature alcoolisé du liquide réverbérant les lueur des quelques bougies fondant sur le chandelier couvert de cire. Sans plus de cérémonie le récipient plus tout à fait transparent est vidé de son contenu d'une traite par la femme anémique qui se ressert immédiatement, faisant fis des bonnes manières.

Pas tout à fait compatissant, Griffith restera sur place à observer le déroulement des choses, et en même temps, cherchant dans sa mémoire s'il y avait une quelconque créature ou autre, liée à ce genre de phénomène. Il n'était pas le meilleur élève au niveau théorique, il y avait peu de chances que quoi que ce soit lui vienne, mais peut-être que ?... Et tandis que son esprit vadrouillait dans les affres de sa mémoire d'élève, la bonne femme lui proposa de s'installer. Ce qu'il fit, ne se montrant pas trop contrariant.

- Ouais, ce n'est rien.

Fit-il en se permettant sans aucune crainte de boire dans le verre sale. Si une pauvre femme pouvait boire cet alcool comme cela, il n'aurait strictement aucun effet sur l'organisme d'un sorceleur.

- Mais cela ne m'explique pas ce qu'il se passe ici. Pas que partager ce verre avec une dame m'ennuie, mais j'ai le sens de l'urgence vous voyez.

Il avait décidément bien du mal à s'abstenir d'être "léger". Enfin, c'était peut-être une bonne chose, ça pouvait détendre un peu l'atmosphère... C'est ainsi que le vilain garçon se rassurait sur son comportement ma foi pas des plus adéquats.

Un sens de l'urgence partagé sans nul doute avec la rachitique bonne femme qui ne répond pas tout de suite au sorceleur à la beauté aussi insolente qu'il l'est, remplissant à nouveau son verre pour le redescendre plus vite encore que le premier avant d'enfin poser le regard sur l'invité qui semble rayonner de l’intérieur en comparaison de ses hôtes. Visiblement réchauffée par ces gorgées d'alcool fort, la dame à la peau grise dont les pommettes se rosissent à vue d’œil déballe d'un coup:

-Au début de l'hiver -qui commence bien tôt  par chez nous- quand les bûcherons sont descendus sur le plateau, une bonne dizaines de solides gaillards ben plus costauds que vous, se sont fais attaquer par on-ne-sait quoi. Trois y sont passé, oui, trois bonhomme volatilisés comme ça.

Une fois de plus la bouteille est soulever mais reposer aussitôt. Il faut croire que la quinquagénaire -du moins en apparence- connait les limites.

-Une semaine après pareil.. Deux hommes supplémentaires qui ne reviennent pas à la maison. Les enfants du village ont parlés de cris de bête, de monstre.. Personne n'y as cru ici, tout le monde sais que les loups sont féroces à l'approche du froid c'est pas nouveau.

Un long soupir ponctue la phrase, ou démarre la prochaine, cela est dur de le dire.

-Un couple de jour plus tard c'est une paire de jumeaux qui y passaient, suivis de leurs parents, ce qui as achever le morale des villageois. Tous partis en moins de temps qu'il en faut pour le dire. Résultat, plus de bois pour le peu qui sont rester. Voyant venir la maladie monsieur Matiath  à envoyer le personnel couper du bois lui même mais la, sous nos yeux ou presque, la cuisinière qui ne reviens pas. Le premier fils de monsieur Matiath as suivis les traces d'une bête jusque à la petite caverne en bas du pic et y est entré.. Jamais il est revenu.  

Il n'est as évident de deviner si la femme se remémore ces instants de trouble ou si l'alcool as fini par la cueillir, quoi qu'il en soit elle reste la une minute les yeux dans le vague, tanguant dangereusement comme en haute mer et enfin déclare d'une voix soudainement enrouée:

-Ne reste plus que nous ici, l'or n'est pas un problème pour mon sieur Matiath mais ça ne brûle pas aussi bien qu'une bonne bûche de sapin vous savez. Si vous trouvez la bête qui décime nos bons hommes et tout le village par extension, les gens reviendrons et tout rentreras dans l'ordre.

Le regard morne de la femme de chambre implore le mutant du regard, voulant faire comprendre à celui ci l'urgence de la situation et le besoin réellement vitale de son intervention.

Au fil du discours de la dame, Griffith commençait à saisir ce qu'il en était. Apparemment cette histoire n'était pas aussi mystique qu'il s'imaginait. C'était peut-être pour le mieux, ça lui évitait sans doute de mourir cruellement...
Mais quelque part, il gardait un doute ensevelit. Ce n'était pas improbable que le Jarl d'Undvik n'aide pas les habitants restants, et cela même si l'île était apparemment pas très difficile d'accès par les mers. Mais il y avait une certaine ironie morbide dans le fait que cette île connaisse un tel sort, un siècle après Undvik et son géant... Enfin c'était déjà une aide certaine que de faire se répandre le besoin d'un sorceleur.

Et puis, quelque part dans les ombres du cœur de Griffith, naissait une certaine excitation à l'idee que ce soit quelque chose de similaire, une créature surpuissante. C'était peut-être une chance inouïe pour lui d'être inscrit dans la légende de l'archipel, et à seulement 24 ans, tandis que Geralt en avait 100 lorsque cela arriva !!

Bien sûr, il ne montra rien de ses pensées. Et impassible, répondra à la dame lorsqu'elle eut fini son discours. L'imprudence lui fera d'ailleurs pas s'assurer qu'elle disait la vérité, il aurait put avec les pouvoirs qui étaient siens, mais... Il fit le choix peut-être idiot de la croire sur parole.

- Navré pour mes insolences précédentes, je n'imaginais pas que la situation pouvait être aussi grave, ou qu'elle ait pu dégénérer de cette façon. Pour être honnête, je doutais sincèrement de l'existence d'un monstre physique dans les troubles qui vous accablaient...

Griffith était devenu éminemment plus sérieux, dès les choses sérieuses évoquées. Inutile de jouer sur le fait qu'ils avaient besoin de lui pour être impunément insupportable. Mais cela dit, il y avait une chose à discuter.

- Je partirais sur les traces évoquées au plus vite dès que vous m'aurez indiqué la direction pour cette grotte. Avant cela, parlons peu parlons Ducats. Combien le seigneur Matiath compte-t-il récompenser le sauveur de son domaine ?

Il n'était pas un sans cœur, mais les bons sentiments et la gratitude ne se mangeaient pas. Et surtout, elles n'étaient une rétribution suffisante pour risquer sa vie. En outre, le mode de vie d'un sorceleur coûtait en argent : il fallait entretenir ses armes, payer le logis de lieux en lieux, manger énormément, entretenir un destrier, etc etc. Ici, il paraissait que l'homme soit fortuné, alors il allait lui demander autant que se peut. Après tout, ce n'était pas une vie qu'il sauvait, mais toute une île.

La grisonnante femme semble absente un moment alors que Griffith prononce des excuses qui semblent sincères. Une fois émergée de la brume dans lequel son esprit à l'air de sombré au fil des minutes son regard flou reprend netteté alors que l'ombre d'un sourire passe furtivement sur le visage grisâtre.

-Ce qui se cache dans la montagne..

La fin de phrase meurt dans le fond de sa gorge. Une fin que le sorcelleur peut deviner aisément, que le monstre enfouit dans la grotte as sans doute fait bien plus de mal dans les cœurs que sur les corps quoi que cela reste à prouver pour ces derniers.Puis dans une séries de gestes ralentis la maitresse de maison fouille dans une pile de parchemins entasser non loin de leurs place tout en répondant, l'air de plus en plus faible:

-Mon sieur Matiath n'est point un seigneur en réalité, c'est un surnom que les villageois lui on donner car il est le plus fortuné de l’île et qu'il s'est donner la responsabilité de veillé sur eux... Un brave homme..

Un parchemin en peau de bête est tiré puis aplanie devant eux avant que la femme ne cherche l'objectif du bout de l'index en répondant enfin à la question la plus importante:

-Il y as une cave sous le manoir ou mon sieur garde son or, vous y prendrez ce qui vous semblent être un paiement honnête.

L’extrême détresse dans la voix de la gouvernante reflète le fait que le plus important pour elle est que tout cela prenne fin. Griffith pourrais choisir de profiter de cette faiblesse, ou non. Le jeune garçon aperçu plus tôt fais tout à coups irruption dans la pièce sans rejoindre les deux interlocuteurs, statique sur ses jambes comme un piquet de bois, observant le sorcelleur l’œil vide. La servante lui fais signe de les rejoindre dans un léger geste de la main, affichant le premier sourire à la vue du tombeur.

-J'oubliais, le jeune Aaron souhaite vous portez assistance dans votre quête, il ne tiens qu'à vous d'acceptez sa présence.

- Soit.

Répondit le sorceleur, qui ne se gênerait sans doute pas pour prendre autant qu'il pouvait porter une fois son affaire de réglée. Griffith se tourna ensuite vers le mioche qui gratifiait de nouveau la pièce de sa présence. Une mine impassible été arborée, et le blondinet parla après avoir observé Aaron.

- Et comment un gamin comme toi peut m'être utile ?

Il lui donnait le bénéfice du doute, en temps normal, il aurait refusé avec sarcasme.

Un sursaut semble sortir le garçon de sa torpeur, clignant des yeux une bonne dizaines de fois avant de se tourner vers la quinquagénaire qui l'encourage d'un regard à répondre de lui-même, ce qu'il fait en se balançant nerveusement d'un pieds à l'autre:

-.. Je sait tiré à l'arbalète.. Et je... me débrouille avec un glaive.

Bien que non noble, le "seigneur" du coin semble s’être pris au jeu en donnant une éducation militaire, même légère, à ses rejetons. Du moins celui-ci, le premier n'étant plus de se monde pour en témoigner.

-Je pourrais porter votre équipement et vous couvrir en cas... de .. pépins.

- Le courage est une chose, la folie en est une autre. Je ne vais pas inutilement risquer ta vie brave garçon.

Répondra-t-il en se levant et en accordant un sourire empreint d'une certaine bonhomie au jeune Aaron. Voilà qui réglait cela, il se tourna à nouveau vers la vieille dame.

- Merci pour votre hospitalité, si je ne reviens pas, envoyez des corbeaux à Spikeroog, il y a une autre personne pouvant vous sauver à Skellige.

Cela dit, il partira vers le chemin qu'on lui indiquera, à la recherche donc des premiers indices.

La main de la femme passe dans la chevelure de l'enfant pour l'aider à essuyer le refus qui provoque une moue chez ce dernier, puis acquiesce tout en faisant glisser la carte jusqu'à l'ancienne position du bond, un doigt pointer sur le plan.

-L’aîné as suivi des traces jusqu'en bas du pic, à environ une lieue d'ici en direction du nord-ouest de l’île. La bas se trouve une caverne  que vous ne pourrez manquer.

A son tour la bonne femme se dresse sur ses jambes, un peu chancelante, pour saluer le jeune sorcelleur d'une esquisse de courbette maladroite, incitant le jeune Aaron de l'imiter d'une pression sur l'épaule.

-Mille merci à vous pour l’intérêt que vous portez  au domaine et à sa survie. Vos ordres serons exécutés si le malheur vous frappes. Souhaitez vous des provisions ou autres denrées?

D'après ce que démontre les maigres mets présent sur la table, "autres denrées" semble synonyme d'alcool fort.

Si l'aventurier n'as rien à ajouter, une pénible promenade le mènera ici https://continentem.forumactif.com/t371-un-caverne-a-flanc-de-mont#16848