La place du carrefour

Suivant Poddrick, elle regarde la place avec une énorme curiosité. Une certaine appréhension mêlé à une impatience la rend presque euphorique de cette nouvelle vie qui s'avance devant elle. L'ancienne petite pecno de Perchefreux est bien loin devant elle, maintenant sorceleuse, elle va devoir cotoyer ses grandes villes remplie de personne en tout genre. Même si tout cela la rend mal à l'aise voir l'étouffe.

Donnant un coup dans le dos de son ami pour le remettre sur terre, elle s'avance vers le panneau.

"- Hey reprend toi l'ami ! On ira faire du tourisme plus tard !"

Dit-elle en ricannant.

Contrairement à la plupart des autres destinations, la météo d'ici au moins ne dépaysa pas les deux jeunes sorceleurs. Mais la météo était une chose bien dérisoire, quand tout le reste était si différent. Certes ce n'était que Seig Lyn en beaucoup beaucoup beaucoup plus grand, et quand même différent sur certains aspects, comme l'architecture. Mais l'ambiance était quelque chose. L'atmosphère étouffante de cette capitale avait des goûts de liberté.

Tandis qu'ils déambulaient dans la ville, le duo recevait de plus en plus de regard. Que pouvait bien penser ces gens d'eux ? Ils ne devinaient pas forcément que Caseï et Poddrick étaient sorceleurs, alors ce devait être autre chose. Ils le comprirent bien assez vite grâce à leur ouïe affûtée : beaucoup des jeunes gens passants, se demandaient comment un hideux personnage comme ce petit homme aux poils hirsutes, pouvait avoir la chance d'avoir une compagnie aussi agréable que la belle blonde. Un trio de garçons qui avaient environ la vingtaine, lâchèrent à un moment, peu ou prou ces mots :

- Ce doit être une catin que l'affreux s'est payé. J'lui demanderais bien où il l'a trouvée, on n'en voit pas des comme ça au bordel, bordel !

Et ils se marrèrent. Ce groupe là, devait venir d'un coin un peu plus modeste de la ville. Que font Poddrick et Caseï ? Ils peuvent évidemment les ignorer, comme on apprend à le faire à Kaer Morhen.

Quand bien même elle eut adresser ses mots à Poddrick, elle ne put s'empêcher de regarder les canaux qui coupent la ville et les diverses barque qui les traverse. Tandis qu'elle regarde, rêveuse, une barque s'avançant sur l'eau, elle revient à la réalité quand son ouïe fine entend quelques paroles, chose qu'elle ne voulait pas vraiment entendre. Soupirant bruyamment, en l'espace d'un clignement d'oeil, Casei voit Poddrick s'avancer vers les gamins. Sa conscience tirant l'alarme, elle s'avance aussi vers eux. Mais Casei n'a pas le but de leur éclater leur sales tronchent de rat, plus d'éviter le massacre. Que dirai Eskel si il apprend ce qu'il va bientôt se passer ?

"- Hey ! Stop Podpod ! Le code ! Le code des sorceleur ! On s'en fout de ce qu'ils disent ! Allons vite au tableau, comme ça on pourra profiter de la ville pleinement avec notre premier et vrai salaire !"

Ils ont déjà eus des salaires, mais des salaire en tant que vrai sorceleur c'est un autre palier n'est-ce pas ? Alors qu'elle ne pourrait pas arrêter une droite, elle peut essayer d'arrêter la deuxième en gênant. Sa main prenant le poignet de Poddrick, elle espère qu'il va se calmer.

Caseil, prompte à réagir, n'aura pas apaisé la colère du quart de nain qui sommeillait en Poddrick mais lui aura au moins permis d'éviter un geste qu'il aurait sans doute rapidement regretté. Il saisira le poignet de Caseil avant de se détourner des 3 petits cons en se retenant de crasher au sol devant eux, ce qui n'aurait pas vraiment été digne d'un sorceleur. Il se contentera de se diriger vers le panneau d'affichage en serrant les dents, murmurant dans sa moustache :

- Putain, si tu savais comme je rêve de leur faire sauter une ou deux molaires.

Voyant que Poddrick c'est désisté à balancer son coup, Casei souffle de soulagement. Que s'aurait-il passé si les gardes les aurait vu et embarqué devant les barreaux ? Elle doute que simplement être sorceleuse ne lui donne pas un passe-droit pour éviter les prison de tout le continent. De plus être une criminelle recherchée ne lui donne pas vraiment envie surtout pour commencer sa nouvelle carrière.

Se faisant prendre par le poignet et tiré par la poigne de Poddrick, elle se laisse guider vers le tableau.

"- Je sais, moi aussi j'en ai grandement envie. Mes poings me chatouille de leur faire leur refaire le portrait. Mais tu le sais comme moi que ça va nous donner que des ennuis. Gardons la tête basse et continuons de les ignorer."

Les petits cons ne cherchent pas la bagarre et détalent même très vite. Ils savent que les gardes rigolent pas ici avec les trouble-fêtes, encore moins quand ils n'ont pas l'air riches. Ceci de passé, ils arrivent devant un des nombreux panneaux d'affichage de la cité. Entres milles informations inintéressantes, ils voient plusieurs parchemins avec le sceau de la ville. L'un est particulièrement intéressant :

Oyez sorceleurs de passage !


Lan Exeter a besoin d'une lame en argent pour nettoyer ses entrailles.
Des monstres y pullulent, et un chasseur expérimenté est demandé, la récompense vaut le risque !

Plus d'informations à la caserne centrale.

Il était claire que vu sa tête il allait être difficile de passer inaperçu, il n'avait pas vraiment investit ses points de compétence en dissimulation ou en charisme donc ça allait être difficile pour lui de semer le trouble sans avoir un sévère retour de bâton. Bon gré mal gré il fera donc fit des petits malins avant de prendre le contrat :

- Regarde moi ça... c'est joliment écrit, c'est autre chose que la "maizonait rouj"
il se forcera légèrement pour reprendre son ancien accent
- Bon allons y, des gentilhommes doivent être entrain de se faire dessus en sachant que des noyeurs grattent sous leur plancher chaque nuit. C'est bien un plancher squi y a sous ces drôles de maisons à échasse ?

Alors qu'elle laisse Poddrick prendre le contrat, elle en profite pour se masser le poignet meurtri. Il faut dire que son ami a mit inconsciemment sa force dans sa poigne, elle avait rien de cassé juste une douleur et une rougeur qui s'amenuise au fil des secondes.

Regardant à son tour le bout de papier "officiel", elle se met à pouffer à sa remarque de l'ancien temps -pas si ancien vus que cela c'est passé ils ya moins de 3 ans-.

"- Encore heureux ! Je serai sur le cul si c'était écrit comme la "mezonait rouj" alors que c'est la caserne qui demande notre intervention !"

Alors qu'elle regarde les maison pour tenter d'avoir une réponse à sa question, elle lèves les épaules.

"- J'en sais rien du tout. P't'être que oui, p't'être que non ? Faudrait qu'on visite l'intérieur pour en savoir plus. Tu crois que des personnes seraient prête à accueillir des sorceleurs chez eux comme à Seig ?"

Enfin bon Sieg Lyn est un cas particulier avec les sorceleurs, néanmoins Casei est plutôt naïve de croire que les gens pourrait offrir une hospitalité envers les mutants.

Sans plus attendre, elle guide ses pas vers la caserne.

Casei suivant Poddrick, ce met à son tour à guetter les annonces intéressantes pour des sorceleurs comme eux. Ils avaient bien trop trainé ici.

Casei ainsi suivra. Il devait bien avoir un ou deux marchand ayant peur pour sa marchandise et sa vie n'est-ce pas ? Les monstres grouilles sur la route et au final ce n'est pas que des bêtes, cela peut être aussi humain. Employer un sorceleur comme escorte est en soit une sureté que son stock arrive à bon port. Et que demander de plus que 2 jeunes sorceleur pleins de vie ?

Casei gardant le sourire, si il n'ya pas grand monde aux écurie, elle demandera aux passants ou est le quartier ou la guilde des marchand de la capital.

Sans plus attendre casei décidera d'aller à cette taverne avec poddrick

La jeune sorceleuse arrive ici. Étant dans le carrefour centrale de la capitale, elle s'approche d'un mendiant faisant la Manche. Lui donnant un florins, elle le salue.

"-Bonjour! La vie doit être bien rude avec le froid, surtout en hiver n'est-ce pas? "

Le mendiant se saisit des florins tendus de deux mains tremblolantes, les yeux emplis de gratitude, sa longue barbe dissimulant un sourire édenté.

- Ohohoh, merci merci merci! Que Melitele vous loue!

Jetant un regard à Poddrick, elle s'abaisse devant le mendiant puis elle reprend la parole.

"- Puis-je vous demander un service ? Vous auriez connaissance de marchand en ville aujourd'hui prêt à payer des escortes pour voyager ?"

Poddrick lui sourira de ses chicots en meilleur état avant de lui répondre :

- de rien mon gars, bonne chance. D'ailleurs tu peux nous rendre un service, t'aurais pas entendu parler de mec qui rechercherait une escorte pour leur caravane, on n'est pas trop regardant sur la marchandise si tu vois que que je veux dire.

Le mendiant se gratta son crâne affublé de quelques ridicules cheveux, pensif.

- Euuuh... Jvois pas beaucoup dmonde qui mparle si vous voyez cque jveux dire ahah! Des marchands y’en a plein ici pour sûr, pis avec les temps qui courent qu’eux tous ils ont peur! Si vous allez dans dl’auberge vous devriez trouver dmarchands pour sûr!

Poddrick commençait à en avoir un peu plein les pates, mais il fallait faire contre mauvaise fortune bon coeur. Il sourira au mendiant et demandera :

- Et... tu penses à quelle auberge mon brâve ?

- Boh jsais pas moi, y’a plein d’auberges dans c’te ville!

- et bien on va avoir du travail... retour à la case départ.

Et poddrick se rendra dans une auberge un peu pouilleuse mais pas trop, proche d'une entrée de ville ou d'un marché, la plus susceptible possible d'abriter des marchands.